Loir et Cher Historique, 28 mai 2013

Nos amis Jean et François seront de la partie ce samedi sur la superbe voiture  de Christine et Philippe DOUCET.



La famille DOUCET  devrait être présente avec cette extraordinaire auto en novembre au Coq Vierge.  

En direct les résultats de cette épreuve:

http://www.ecurie41.org/

Nos amis Guizounet et François sont tout près du podium  

L'ER 1 ne leur a pas trop réussie, peut-être quelques soucis  
 
Les copains  Jean-Marie BIERLING / Raymond COLLOVALD  sont là aussi en embuscade  

Et pour les anciens du carto, un équipage qui a marqué la grande époque du C2R est présent à cette manifestation:

Jean-Luc BASTY / Jacques MOREAU

de très bonnes nouvelles  

On suit tout ça de pret, merci Mr le President  

Tél à Jean qui procédait au remplissage de la TVR 3000.

Du bon et du moins bien sur l'ensemble de la journée,  mais nos amis ne sont pas mécontents de leur
prestation.

Jean nous fera un CR de leur séjour en Touraine  

  à lui et encore   à nos deux compères pour la seconde marche du podium.

2èmes et très z'heureux ! Commentaires à venir  

nous attendrons cela Jean  

Bon, que voilà un week-end bien rempli !
Comment ne pas commencer par remercier Christine et Philippe DOUCET de nous avoir confié leur auto, rare et du coup précieuse, une marque de confiance qui nous a été droit au cœur, car ce n’était pas pour un simple petit galop d’essai, mais bien pour un rallye entier !
Le vendredi, nous arrivons chez eux, pour faire connaissance avec miss TVR, avant une soirée bien agréable…
La voici devant la maison :



D’un peu plus près, on redécouvre ce long museau qu’on connaît bien pour l’avoir vu à l’œuvre en bien des occasions.



Sous le capot, le V6 Ford qui a équipé bien des autos, reputé pour sa solidité, et qu’on trouve même sous celui de certaines répliques de Cobra lorsqu’un V8 s’avère trop cher et trop gourmand… Que dire ? Il est rond, un son grave et feutré en bas, mais je le découvre bien vif et tonique, et dès qu’on passe les 3000 t/m, ça feule sérieusement derrière, un régal entre les maisons !!! La boite 4 ne pose ici aucun problème, tant il est souple, reprenant sans broncher à bas régime, autorisant les changements de direction en 3 quand rien ne presse…



Puis c’est la découverte de cet intérieur très cosy, qu’on connaît beaucoup moins :
Les premières impressions : On est bien calés dans le cuir, présent un peu partout, l’habitacle est large, mais la console centrale imposante réduit un peu la place de chaque coté, ça permet du coup d’être bien calés, impossible d’être ballotés !



Pour la position de conduite, il a fallu s’habituer une peu… Dans la Cox, comme dans pas mal de petites voitures, le passage de roue renvoie le pédalier sur la droite. Là, c’est le contraire, il est bien à gauche, mon premier freinage (heureusement pas en urgence), s’est traduit par une franche accélération !



Coté direction, RAS, elle est douce, démultipliée comme il faut, et le rayon de braquage est court…
Philippe me détaille ce qu’il qu’il est bon de savoir, pendant que Christine donne des précisions à François concernant l’appareillage à bord. Je me frotte les mains d’avance, en pensant à la journée du lendemain !
Vous avez de la chance, le lendemain, pour vous, ce sera tout à l’heure, après un petit café….

Me revoilà !

Nous sommes à présent le samedi matin, après une vingtaine de kilomètres d’onctuosité dans la TVR…
Le petit briefing traditionnel se passe sous un ciel gris, un peu menaçant, mais on retrouve avec plaisir nos copains et voisins du RSC78, et quelques anciens de la belle époque des championnats cartos.



Notre premier road-book en mains, ça s’annonce bien !  Les règles du jeu sont clairement énoncées dans les infos, la présentation est impeccable, mais on se dit que…. « Trop poli pour être honnête », ça doit bien cacher quelques surprises…. 
Un peu de navigation peu compliquée au départ, et on arrive à la première ZR, juste après un tour d’église qui causera déjà des dégâts…
François, par prudence, jongle avec son cadenceur habituel en plus de ‘La Solution’, et essaye de s’habituer au VHTrip, un peu différent de notre Munier habituel.



Dans ce début, nous allons « prendre cher », et terminer 29èmes… voilà une source de motivation ! On reprend la navigation, qui compte pas mal de zones de cartographie, ce qui n’est pas pour nous déplaire, et les habituels fléchés métrés ou non, notes littéraires, fléchés allemands. Tout se passe bien, nous voilà en attente du pointage au CH qui précède la ZR2…



Derrière, ça discute, ça bricole, les temps sont larges (pour le moment !), tout le monde est détendu (pour le moment !), rien n’est venu trop compliquer la tâche (pour le… oui, ok ! )



Dans cette seconde ZR, on discute sur la ligne de départ avec le préposé, qui après l’avoir signé, nous rend le carnet et….. on constate que l’heure du départ est déjà dépassée de 40 secondes !!!    Départ en trombe, l’apprentissage de la TVR va se faire finalement plus vite que prévu. Heureusement, l’auto est très homogène, et ne dévoile pour le moment aucun défaut. De tête, on calcule à chaud qu’il nous faut rouler avec 600m d’avance sur la distance indiquée sur le cadenceur pour compenser ce temps perdu, et ça ne fonctionne pas si mal….

La nav’ se complique un peu, on voit tout autour de nous les mêmes autos, parfois devant, parfois derrière, et à la pause de midi, comme dans tous les rallyes, les discussions s’engagent sur les misères de chacun, sur la manière de comprendre les pièges, des bons moments, indissociables des rallyes de navigation…



Suite et fin dans un moment.

Après un copieux repas de midi (et deux cafés…) on s’y recolle !
Pour faire bonne mesure, on va continuer à se distinguer dans les ZR… 
Celle qui vient est à 49,5, comporte un passage de 1km250 à 25km/h, avant de revenir à 49 et quelques.
François se rappelle bien que le bouton de validation de la nouvelle moyenne se fait par le ‘R’ sur le Brantz, et nous voilà donc partis sur nos 49,5…
Arrive le kilométrage, et mon copi préféré appuie ostensiblement sur le R. Je ralentis, on traverse un village avec pas mal de changements de direction et au moment de remettre le 49,5 dans l’encodeur, il s’aperçoit qu’il n’avait pas rentré le 25 ! On a donc parcouru 1250m à deux fois en gros la moyenne requise… on fait fumer nos vieux cerveaux  , et on décide arbitrairement de rouler désormais avec 1000m de retard au cadenceur sur le trip.
Ca limite la casse…

Mais tant qu’à faire, hein ?  
Un peu plus loin, en fléché métré, plus rien ne colle, vraiment plus rien.   On fait des allers retours sur ce qu’on supposait être la bonne route de départ, puis on en essaye une autre, c’est pire ! Et il va nous falloir un temps considérable (que je ne vous dirai pas mais que vous allez deviner…) pour découvrir que l’encodage du trip affichait 852 au lieu de 1852 !!!! Sans doute un contact entre la planche de bord de François et l'encodeur... Forcément, ça va beaucoup moins bien !
Au CH suivant, on prend….16 minutes   !

Allez, on continue, il faut qu’on réussisse pour l’honneur pensait-on une belle dernière étape, dans laquelle le carto contenait bien des finesses, à réjouir les habituels adeptes de la lampe loupe ! François, comme sur tous les autres, me fera rouler sans tracer, en posant le calque sur la carte, un gain de temps appréciable, mais guère facile lorsque les spaghettis de sont pas repérés les uns par rapport aux autres !

Ici, François commente le ‘fléché allemand torsadé’ qui en a préoccupé plus d’un !



Au final, on a bien fait d’insister et de ne pas se démoraliser, et puis, après tout, le simple fait de parcourir ces routes au volant de cette auto valait déjà largement le déplacement ! Nos seuls soucis seront venus du freinage, sur le mouillé d’abord (et il a par moment plu abondamment), les roues avant avaient tendance à se bloquer très facilement, d’où une certaine prudence, en particulier sur les T ou dans les descentes, et sur le sec ensuite…
Lorsqu’il a fallu compenser pour ne pas prendre trop de temps, les freins ont bien chauffé et la pédale avait une fâcheuse tendance à aller au plancher, mais en pompant, tout rentrait dans l’ordre, et ça n’a heureusement pas duré. Un lookheed plus performant et ce sera vite résolu.

Je suis bien bavard, mais j’ai tous les petits moments dans la tête, comme lorsque Christine est venie jusqu'à la porte pour nous encourager au sortir d'un passage à gué, et cette TVR est une auto bigrement attachante, acceptant volontiers les rythmes élevés et mettant son conducteur à l’aise en dehors de ce petit souci de freins. Très équilibrée, elle se montre vive comme il faut dans les changements de direction, jamais pataude.

En toute fin de journée, les six cylindres accoudées au comptoir…



Nous terminons donc deuxièmes, de ce rallye au rythme soutenu, aux présentations d’itinéraire variées, parfaitement organise, peut-être un peu dur pour certains, mais passionnant ! Le repas du soir (après un apéro de gala !) a été animé, et ce Loir et Cher Historique est promis à une belle carrière, c’est tout le mal qu’on lui souhaite.

Christine, Philippe, encore un très grand MERCI !

excellent Jean...... comme à ton habitude..... un vrai plaisir de te lire  

  Jean pour ce superbe CR et    à vous deux pour ce podium

Superbe ! Quelle auto !

Un petit exemple de ce qui nous a été proposé... 

Oups le "Sauvignon" du Loir et Cher a encore frappé  

Mais   l'idée

Je me doutais que ça te plairait bien  
Ne pas confondre sa droite et sa gauche, c'est préférable...  

guizounet a écrit:

Je me doutais que ça te plairait bien  
Ne pas confondre sa droite et sa gauche, c'est préférable...  

Se positionner dans l'espace

Souviens toi des fléchés à la tomate de Marmande

Colimaçon et sapin des Landes là aussi dans le genre pas triste